Ellehabite aujourd’hui avec sa mère et semble avoir très peu de contact avec son père, Ernst August de Hanovre. Côté coeur, la jolie brune n’a d’yeux que pour Ben Sylvester Strautmann .

Ce vendredi 1e juillet 2022, le tribunal de grande instance de Hanovre s’est prononcé dans l’affaire qui oppose les deux princes Ernst August de Hanovre, père et fils. Le père reprochait à son héritier l’ingérence du château de Marienbourg dont il lui avait confié la garde. L’époux de la princesse Caroline, qui ne se montre pas tendre envers son fils aîné et héritier dynastique, vient d’apprendre le verdict du tribunal. Lire aussi Ernst August de Hanovre loue une trottinette et passe du bon temps avec ses petits-enfants à Madrid Le verdict est tombé en matinée du 1e juillet 2022 dans la 16e chambre civile du tribunal régional à Hanovre, concernant le litige qui opposait le prince Ernst August de Hanovre père au prince héréditaire Ernst August de Hanovre fils. Le père avait revendu sa créance à la société salzbourgeoise EAH BetreibungsgmbH. C’est donc elle qui officiellement intentait une action à l’encontre du jeune prince. Le tribunal a rendu son verdict dans l’affaire qui oppose le prince Ernst August de Hanovre, duc de Brunswick, à son fils, le prince héréditaire Ernst August. L’époux de la princesse Caroline est photographié ici à la sortie du tribunal en mars 2021 Photo Splash News La comparution personnelle des justiciables n’était pas nécessaire, le verdict ayant été prononcé publiquement lors d’une audience, puis il a été transmis par écrit aux parties. Le chef de la famille royale de Hanovre n’a donc pas été obligé de croiser son héritier. Cela a donc permis d’éviter les confrontations et les déplacements. Le prince Ernst August de Hanovre, 68 ans, vit également une bonne partie de l’année à Madrid, auprès de sa nouvelle compagne et des jumeaux de son deuxième fils, le prince Christian de Hanovre. Le château de Marienburg a été construit au 19e siècle dans une imitation de château fort médiéval avec des éléments néogothiques Photo Wikimedia Commons Le tribunal a décidé de ne pas suivre la voie empruntée par le patriarche de la famille, rapporte Bunte. Autrement dit, la justice clôt l’affaire et décide de ne pas poursuivre le prince héréditaire Ernst August de Hanovre comme le demandait son père. Le litige portait sur la gestion du château de Marienburg, un château néogothique construit en 1857 à 20 km au sud de Hanovre. La construction avait été initiée par le roi George V de Hanovre qui souhaitait l’offrir à son épouse à l’occasion de son 39e anniversaire. Le château fait partie de la liste des nombreux biens qui sont encore en possession des descendants de la famille royale. Le prince Ernst August de Hanovre, prétendant au trône du royaume de Hanovre et au trône du duché de Brunswick, avait légué la gestion d’une grande partie du patrimoine familial à son fils aîné et héritier, il y a quelques années. Lire aussi Caroline et Alexandra de Hanovre portent les mêmes escarpins Chanel à un mariage mère et fille remettent la slingback bicolore à la mode L’héritier de la Maison Hanovre n’est pas inquiété par la justice Fin d’année 2018, le prince héréditaire Ernst August avait défrayé la chronique en annonçant vouloir se débarrasser du château de Marienburg pour un euro symbolique à l’État de Basse-Saxe. Le prince de 38 ans expliquait qu’il était incapable de payer les frais d’entretien du château estimés à 28 millions d’euros. Le ministère des Sciences et de la Culture de Basse-Saxe s’était proposé de couvrir les frais. En plus du château, l’époux de la princesse Caroline exigeait la restitution du domaine de Calenberg dans la commune de Pattensen-Schulenburg et du palais de Herrenhausen à Hanovre. Le père souhaitait révoquer la donation qu’il avait faite à son fils pour cause d’ingratitude », comme le rapportait le Frankfurter Allgemeine. Le prince héréditaire Ernst August de Hanovre avec son épouse Ekaterina, photographiés en septembre 2021 Photo Ole Spata/DPA/ De son côté, le prince héréditaire affirmait ne pas avoir l’argent pour entretenir les différents biens. Avec mes moyens, une rénovation durable ne peut être réalisée. En ce qui me concerne, la limite de la faisabilité financière a été atteinte », avait déclaré l’héritier de la Maison de Hanovre au journal local Hannoversche Allgemeine. L’argent est parti », insiste Ernst August Jr, faisant référence à l’énorme vente aux enchères qui avait eu lieu en 2005 chez Sotheby’s et qui avait permis à la famille d’amasser la coquette somme de 44 millions d’euros. À l’époque, le New York Times avait listé quelques lots de ce vide grenier » comprenant plus de 20 000 pièces répartis en 4700 lots, comme des tableaux, des vêtements, du mobilier et de l’argenterie. En revendant des objets d’exception, ayant appartenu à des rois, des reines et des prestigieux ancêtres, le prince Ernst August de Hanovre a pu renflouer ses caisses mais les millions destinés à entretenir les châteaux auraient été dépensés autrement, comme l’affirme son fils. Une grande partie des bénéfices [de la vente aux enchères] a été utilisée pour payer la dette qui s’était accumulée au fil des années avant ma prise de responsabilité », insiste le prince héréditaire, comme le rapporte Welt. Les dettes de mon père, qui s’étaient considérablement accumulées, ont dû être remboursées et refinancées ». Récemment, Bunte faisait encore état d’une dette de 50 000 euros du prince envers son avocat. Entre 2004 et 2007, le prince Ernst August de Hanovre, duc de Brunswick a légué la gestion du patrimoine familial à son fils aîné, tentant depuis lors de faire marche arrière, arguant une ingérence de son fils. Le chef de la famille est connu pour ses déboires avec la justice. En novembre 2021, le tribunal de Linz, en Autriche, avait confirmé le verdict du tribunal de première instance de mars 2021. Le prince Ernst August avait été condamné à 10 mois de prison avec sursis pour avoir attaqué et blessé des policiers en état d’ivresse en 2020 et d’avoir menacé un couple qui travaillait pour lui dans sa propriété en Haute-Autriche. Par ailleurs, les relations personnelles entre le père et son fils aîné sont au plus bas depuis plusieurs années, allant jusqu’à ne pas donner son consentement pour mariage de son fils avec Ekaterina en 2017. En 1235, Otton, un petit-fils d’Henri Le Lion, duc de Saxe et duc de Bavière, de la famille de Welf, a obtenu le duché de Brunswick-Lunebourg de l’empereur Frédéric II du Saint-Empire. Au fil des siècles, le duché a connu différentes partitions jusqu’en 1806 à la chute du Saint-Empire. Le duché est alors divisé en deux en 1814/1815, avec d’un côté le royaume de Hanovre et de l’autre le duché de Brunswick. Le duché de Brunswick va exister jusqu’en 1918, date d’abolition définitive de la monarchie en Allemagne. Le royaume de Hanvore, quant à lui, va exister jusqu’en 1866, date à laquelle le royaume est annexé à la Prusse et en devient simplement une province. Arbre généalogique des Hanovre depuis l’électorat Image Histoires Royales Par ailleurs, en 1714, le prince George de la Maison de Hanovre, qui était duc de Brunswick-Lunebourg et qui avait la qualité d’électeur de Hanovre fut appelé à monter sur le trône de Grande-Bretagne, car sa mère, qui venait de mourir, était la plus proche parente répondant aux critères des règles de succession pour succéder à la reine Anne de Grande-Bretagne. George fut donc roi de Grande-Bretagne en 1714. C’est sous le règne de son arrière-petit-fils, George III, qu’en 1814 l’électorat de Hanovre fut élevé au rang de royaume et qu’environ au même moment le duché de Brunswick prit son indépendance avec à sa tête Frédéric-Guillaume de la branche de Wolfenbüttel. Jusqu’à Guillaume IV, mort en 1837, les rois de Grande-Bretagne étaient aussi rois de Hanovre. En 1837, la reine Victoria succède à son oncle en Grande-Bretagne ce qui est impossible à Hanovre, la loi salique étant d’application. C’est Ernest-August qui succède à son frère sur le trône de Hanovre. Les trônes sont alors séparés. Le duché de Brunswick fait partie des dernières monarchies ayant existé jusqu’à la chute dans l’Empire allemand. Le territoire morcelé est représenté en turquoise sur la première carte. Un petit morceau de territoire autour de la ville de Thedignhausen, se retrouve aussi sur la carte zoomée en bas à gauche Image Histoires Royales Le fils d’Ernest-August, George V sera le dernier roi de Hanovre avant l’annexion du royaume à la Prusse. Les cousins de Brunswick règnent encore sur leur duché qui existera jusqu’à l’abolition de la monarchie dans l’Empire allemand. Coup du destin, en 1913, soit 5 ans avant l’abolition de la monarchie, c’est Ernest-Auguste, un des petits-fils de George V donc la branche des rois de Hanovre qui monte sur le trône du duché de Brunswick suite à une crise de succession qui avait laissé le trône de Brunswick vacant depuis 1884 avec un système de régence qui avait été mis en place tout ce temps. Ernest-Auguste est le dernier souverain du duché de Brunswick et il fut aussi le prétendant au trône de Hanovre. Ses descendants sont donc à la fois prétendants au trône du royaume Hanovre et prétendants au trône du duché de Brunswick. Nicolas Fontaine Rédacteur en chef Nicolas Fontaine est rédacteur web indépendant depuis 2014. Après avoir été copywriter et auteur pour de nombreuses marques et médias belges et français, il s'est spécialisé dans l'actualité des royautés. Nicolas est aujourd'hui rédacteur en chef d'Histoires royales. nicolas

Leprince Ernst-August de Hanovre, toujours officiellement marié à la princesse Caroline de Monaco, a été aperçu plusieurs fois à Madrid en compagnie d’une femme dont il semble très L'époux de la princesse Caroline de Monaco, le prince Ernst August de Hanovre, est rejugé à partir de lundi 15 juin en Allemagne pour l'agression d'un hôtelier au Kenya en janvier 2000, alors qu'il était en état d'ébriété. En 2004, Ernst August, 55 ans, un cousin éloigné de la reine Elizabeth II et arrière petit-fils du dernier empereur allemand Guillaume II, avait été reconnu coupable de coups et blessures pour cet incident, et avait écopé d'une amende de propriétaire d'hôtel blessé à coups de bague Le tribunal avait estimé que le prince allemand avait frappé à plusieurs reprises Josef Brunlehner, le propriétaire d'un hôtel sur l'île kenyane de Lamu, à l'aide d'une bague métallique en janvier 2000. Ernst August de Hanovre avait frappé le propriétaire des lieux car il ne supportait pas le bruit provenant d'une discothèque. Les blessures infligées à Josef Brunlehner avaient entraîné son hospitalisation en unité de soins intensifs. Les autorités kenyanes n'avaient pas interpellé le prince après cet incident mais l'affaire a été portée devant la justice allemande où la loi autorise les poursuites contre des ressortissants allemands qui commettent des crimes ou délits à l' transforme le prince en "homme violent et qui perd le contrôle de ses actes". L'avocat de l'époque d'Ernst August, Me Jochen Heidemeier, avait alors déclaré à la cour que son client regrettait son geste, mais avait estimé qu'il n'était pas entièrement responsable dans la mesure où il était sous l'emprise de l'alcool, ce dernier le transformant en "homme violent et qui perd le contrôle de ses actes". Aujourd'hui, Ernst August soutient qu'il n'a giflé Josef Brunlehner qu'à deux reprises, et avait remporté son nouveau procès à la fin 2008 quand des témoins, dont son épouse Caroline de Monaco, sont venus à la barre corroborer son histoire. Si le tribunal parvient à la conclusion qu'aucun objet n'a servi aux coups portés, il est probable qu'Ernst August s'en tirera avec une sentence moins prince habitué aux frasques Ce n'est pas la première fois que le prince Ernst August de Hanovre rencontre des problèmes avec la justice. En 1999, il avait notamment écopé d'une amende pour avoir agressé un photographe, et avait vu son permis de conduire suspendu pour un mois en 2003 pour excès de vitesse sur une autoroute française. En 2000, Berlin et Ankara avaient frisé l'incident diplomatique après la publication de photos montrant Ernst August urinant devant le Pavillon de la Turquie à la Foire mondiale de Hanovre.
Carolinede Monaco, un coup de poignard de Ernest-Auguste de Hanovre (photo) Le mari de Caroline de Monaco, Ernest-Auguste de Hanovre, ne se prive plus de s’afficher avec sa
Depuis cet été, le prince Ernst August de Hanovre apparait aux côtés d’une femme, inconnue jusqu’ici du grand public. Après plusieurs apparitions furtives, capturées par des paparazzis, leur relation ne fait dorénavant plus aucun doute, alors que depuis l’automne, ils ne se cachent plus lors de sorties. Le prince Ernst August pourrait précipiter son divorce si les choses devenaient sérieuses avec Claudia Stilianopoulos. Lire aussi Ernst August de Hanovre termine sa cure de désintoxication et part faire la fête à Ibiza Qui est Claudia Stilianopoulos ? Elle a un nom d’origine grecque mais elle est Espagnole. Claudia Stilianopoulos est visiblement la nouvelle compagne du très décrié prince Ernst August de Hanovre. Entre sa cure de désintoxication éclair en Autriche, puis sa visite à Ibiza avec son deuxième fils, le prince Ernst August de Hanovre, duc de Brunswick, a été aperçu aux côtés d’une femme, inconnue jusqu’ici. Après quelques brèves apparitions ensemble durant l’été, leur idylle devient de plus en plus officielle, s’y bien qu’ils s’affichent à présent au grand jour dans les rues de Madrid. L’amour est peut-être ce qui permettra de sauver le prétendant au trône de Hanovre, qui a connu des moments difficiles depuis l’été 2020 et son scandale impliquant la police autrichienne, qui s’est terminé par une condamnation de 10 mois de prison avec sursis. Apparemment, le prince de Hanovre, 67 ans, serait tombé amoureux de Claudia Stilianopoulus, une artiste espagnole fille de la mondaine Pitita Ridruejo. Le prince Ernst August de Hanovre, duc de Brunswick à la sortie du tribunal au printemps 2021 Photo Splash News/ Esperanza Pitita » Ridruejo, décédée à 88 ans en 2019, était une mondaine espagnole, connue dans les hautes sphères du pays. Elle avait épousé le diplomate philippin José Manuel Mike» Stilianopoulos, d’origine grecque, en 1957. Leurs témoins de mariage n’étaient autres que le comte de Barcelone et son fils, le futur roi Juan Carlos. Le diplomate avait été nommé ambassadeur des Philippines au Royaume-Uni de 1977 à 1982. Mike et son épouse Pitita possédaient une villa à Marbella, qui a fait la une de la presse, lorsqu’ils l’ont prêtée à la princesse Margaret, sœur de la reine Elizabeth II, qui s’y est réfugiée pour un séjour romantique avec son amant, Roddy Llewellyn. Pititia a également fait des apparitions dans des téléfilms puis elle a attiré l’attention de la presse lorsque dans les années 80 elle étalait ses convictions religieuses. Très pieuse, elle était connue pour ses apparitions mariales. Depuis la mort de son époux en 2016, elle s’était emmurée dans son palais de Madrid, jusqu’à son décès en 2019, comme le rapportait El País. Lire aussi Ernst August de Hanovre retrouvé dans un centre de détox il ne pèse plus que 60 kilos L’amie du prince Ernst August a assisté à un miracle Pititia et Mike ont eu trois enfants Ana, née en 1964, Carlos, en 1966, et Claudia, en 1973. Claudia, qui a donc 47 ans, soit vingt ans de moins que le prince de Hanovre, est déjà maman de deux enfants d’un précédent mariage. Qui est Claudia Stilianopoulos ? Claudia Stilianopoulus est une artiste de renom connue à ses débuts pour ses sculptures monumentales mais qui a aussi travaillé d’autres types de formats, comme des petits tableaux», explique Mujer Hoy. Elle a même mené des initiatives transgressives comme exposer son art dans un restaurant tout en dégustant un bon repas ou réaliser ses œuvres avec des matériaux recyclés qu’elle a elle-même récupérés dans la rue et avec des imprimantes 3D». En 2014, l’artiste avait accordé une interview à El Mundo, dans laquelle elle racontait avoir des dons mystiques semblables à ceux de sa mère. Celle-ci racontait fréquemment ses visions et avait même écrit un livre sur les apparitions de la Vierge. Claudia racontait à El Mundo que pour sa part, ce n’est pas la Vierge qu’elle a vue mais qu’elle avait assisté à un miracle à l’âge de 10 ans, le miracle de la danse du soleil. Le ciel était totalement couvert, il s’est mis à pleuvoir et tout à coup les nuages ​​se sont ouverts, les parapluies se sont fermés et la danse du soleil a commencé, deux soleils, trois soleils. Il faisait à nouveau nuit et le déluge est revenu». Après avoir travaillé dans la mode, c’est dans l’art qu’elle s’est totalement investie, en tant qu’artiste mais aussi en tant que galeriste. Elle a fondé une société d’art avec son ex-mari, Juan Garaizábal, qu’elle dirige aujourd’hui seule et qu’elle avait délocalisé tout un temps à Londres. Claudia Stilianopoulos réside actuellement à Madrid et a divorcé après 17 ans de mariage. Elle vit avec ses deux filles et vend ses œuvres dans le monde entier. Elle est également impliquée dans plusieurs associations, notamment auprès d’un fondation qui promeut les arts plastiques comme moyen d’intégration sociale. EXCLUSIVA Ernesto de Hannover y Claudia, hija de Pitita Ridruejo, pareja sorpresa del otoño en Madrid 👫🏼 Revista ¡HOLA! hola October 13, 2021 Depuis 2009, le prince Ernst August et son épouse, la princesse Caroline, vivent séparément. Lui est installé principalement dans un ancien pavillon de chasse en Autriche, quant à la sœur du prince Albert II, elle a choisi de rentrer vivre à Monaco. Le couple a choisi de ne pas divorcer pour le moment. Le mariage de la princesse Caroline avec le descendant des rois de Hanovre lui permet d’avoir un titre plus élevé que celui de son frère, pourtant chef d’État. Il est également rapporté que la princesse Caroline protège le fils ainé de son époux, également appelé Ernst August, qui est son héritier dynastique. En restant mariée au prince de Hanovre, celle-ci l’empêcherait qu’il puisse avoir un autre enfant légitime qu’il pourrait ensuite désigner comme héritier. Le prince de Hanovre est en guerre contre son fils ainé depuis plusieurs années. Il y a quelques mois encore, il a une nouvelle fois entamé des démarches auprès de la justice à l’encontre de son héritier. La princesse Caroline, le prince Ernst August et leur fille, la princesse Alexandra, en 2007 Photo Piovanotto Marco/ABACAPRESS Si la relation entre le prince Ernst August de Hanovre et Claudia Stilianopoulos s’officialise, il sera de plus en plus difficile pour l’arrière-arrière-petit-fils du roi Georges V, de mener une vie extra-conjugale assumée publiquement. Le prince Ernst August de Hanovre et la princesse Caroline ont une fille ensemble, la princesse Alexandra, née en 1999, qui figure en 13e position dans l’ordre de succession au trône monégasque. On ne sait pas encore ce que pensent les trois enfants du prince Ernst August de sa nouvelle relation mais on sait que son deuxième fils, le prince Christian l’a déjà acceptée. Il se pourrait même que l’idylle soit née cet été lors des vacances du prince de Hanovre avec son fils à Ibiza. En tout cas, le prince Ernst August, Claudia, le prince Christian et son épouse Alessandra ont été photographiés tous les quatre ensemble, partageant du bon temps en vacances. Le prince Ernst August Jr et son frère cadet, le prince Christian, au mariage de la princesse Maria Anunciata de Liechtenstein le 4 septembre 2021 à Vienne Photo People Picture/Splash News/ Quant à Christian, il a retrouvé son frère ainé au mariage de la princesse Anunciata de Liechtenstein et lui a très certainement parlé de la nouvelle amie de leur père. Depuis sa séparation avec la princesse Caroline, le prince Ernst August s’était déjà affiché en compagnie d’une autre conquête, María Magdalena Bensaude, mais la relation n’a pas duré. Nicolas Fontaine Rédacteur en chef Nicolas Fontaine est rédacteur web indépendant depuis 2014. Après avoir été copywriter et auteur pour de nombreuses marques et médias belges et français, il s'est spécialisé dans l'actualité des royautés. Nicolas est aujourd'hui rédacteur en chef d'Histoires royales. nicolas
ErnstAugust de Hanovre, qui est toujours officiellement marié à la princesse Caroline de Monaco, a récemment été vu en compagnie d’une autre femme en Espagne. Ernst August de Hanovre aura eu une
Publié le 10 janvier 2022 à 18h30 Mariage royal Caroline de Monaco et Ernst August de Hanovre, les époux controversés - ©Photo Media/ABACA Son union avec Ernst August de Hanovre devait être synonyme de bonheur retrouvé pour Caroline de Monaco, neuf ans après la disparition tragique de Stefano Casiraghi. Elle se soldera pourtant par un échec amoureux teinté de polémiques en 2009. Retour sur une histoire d’amour qui continue de faire couler beaucoup d’encre. Par Marie Testa 23 janvier 1999. Alors qu’elle célèbre ses 42 ans ce jour-là, Caroline de Monaco fait un pas vers l’avenir. Après avoir passé une décennie à protéger ses enfants de la vie médiatique, la fille aînée de prince Rainier III et de la princesse Grace Kelly renoue avec l’amour en épousant Ernst August de Hanovre. Une union moderne, synonyme de bonheur retrouvé pour celle qui perdait le père de ses enfants, Stefano Casiraghi, neuf ans auparavant, et dont personne ne présageait la fin. C’est pourtant le début d’une histoire discrète mais pas moins agitée, qui n’aura de cesse d’intriguer la principauté. Caroline de Monaco, la passionnéeLorsqu’il s’agit de sa vie sentimentale, Caroline de Monaco prouve très tôt son envie d’indépendance, bercée par un caractère à la fois passionné et passionnel. Lorsqu’elle croit avoir trouvé l’homme de sa vie en 1978, elle n’est âgée que de 21 ans. Pourtant, elle en est certaine, l’élu de son cœur est le bon. Il se prénomme Philippe Junot et n’est autre qu’un homme d’affaires parisien de 17 ans son aîné. Et son amour est tel que la sœur du prince Albert II souhaite l’épouser, au grand dam de ses parents. Ayant de grands rêves pour leur fille aînée, le prince Rainier III et la princesse Grace ne peuvent en effet se résigner à accepter cette union hors-convention. Qu’importe, la jeune femme est sûre de ses choix et convole en justes noces. Envers et contre tous. Le conte de fées prendra fin deux ans plus tard, face aux infidélités répétées de son époux. Mais il en faudra plus pour anéantir les espoirs de la jeune princesse qui retrouvera l’amour en aussi Mariage royal Caroline de Monaco et Stefano Casiraghi, de la passion au drameÀ l’époque, Caroline de Monaco vient de perdre son illustre mère, Grace Kelly, dans un accident de la route, lorsqu’elle croise un certain Stefano Casiraghi et tombe immédiatement sous son charme. Il faut dire que l’homme d’affaires italien, discret et passionné de mécanique, a tout pour plaire à la sœur de Stéphanie de Monaco, tout comme aux membres de la famille princière. Même le prince Rainier III, qui avait émis des réserves sur Philippe Junot, l’accepte sans grande difficulté. Leur mariage est prononcé en 1983 et l’année qui suit, les deux époux donnent naissance à leur premier enfant, Andrea. Puis à Charlotte en 1986 et Pierre en 1987. Le bonheur de la princesse Caroline semble total, jusqu’au coup de grâce le 3 octobre 1990. Alors qu’il participe au Grand Prix off-shore de Monaco, Stefano Casiraghi voit son navire heurter une vague à 160 km/heure, provoquant sa noyade. Il est âgé de 30 ans, et laisse derrière lui une famille endeuillée. Et plus particulièrement une épouse, qui trouvera refuge loin du Rocher. Inconsolable, Caroline de Monaco choisit la discrète commune de Saint-Rémy-de-Provence, dans les Bouches-du-Rhône, pour faire son deuil. Dès lors, seule la protection de ses trois enfants va compter, elle qui souhaite les élever loin de l’agitation médiatique qui règne sur la principauté. Caroline de Monaco et Ernst August de HanovreNeuf, c’est le nombre d’années dont Caroline de Monaco aura besoin pour surmonter l’absence de Stefano Casiraghi et réapprendre à aimer. Même une brève idylle avec l’acteur Vincent Lindon ne pourra lui faire oublier son chagrin. Plus que jamais discrète sur sa vie privée, elle retrouve pourtant l’amour dans les bras d’Ernst August de Hanovre, qu’elle épouse le 23 janvier 1999. Sur le papier, leur union fait rêver puisqu’elle vient lier deux familles de la haute aristocratie. Caroline de Monaco est la fille du prince Rainier III, mais son époux lui, n’est autre que le chef de la maison de Hanovre et duché de Brunswick. C’est d’ailleurs en l’épousant qu’elle obtient le titre d’Altesse Royale, princesse de Hanovre et duchesse de Brunswick. Mais ce qui séduit déjà les Monégasques, outre une nouvelle union sur le Rocher, c’est le fait qu’elle soit les prémices d’un autre bonheur pour Caroline de Monaco. Habillée d’un tailleur Chanel bleu le jour de son mariage, elle est en effet enceinte de son quatrième enfant, Alexandra de Hanovre, qui naîtra le 20 juillet 1999. La photographie est parfaite et la sœur du prince Albert II semble plus épanouie que jamais, loin des regards indiscrets. Pourtant, en coulisses, le tableau n’est pas aussi idyllique qu’il n’y paraît. ©Jensen Rainer/DPA/ABACASi Caroline de Monaco met un point d’honneur à se montrer discrète, pour protéger sa vie privée mais aussi celle de sa fille cadette, son nom fera inévitablement les unes de la presse au fil des années. Pour les médias, il ne s’agit pas d’évoquer ses apparitions remarquées lors des évènements officiels qui animent la principauté, mais bien de mettre en lumière les déboires de son désormais époux, Ernst August de Hanovre, dont les ennuis judiciaires font les choux gras de la presse. Tour à tour, on l’accuse de faits de violence et d’abus d’alcool, au point qu’en mars 2021, il sera notamment condamné à dix mois de prison avec sursis pour avoir blessé un agent de police en Autriche. Pendant ce temps, la princesse de Hanovre épaule son époux, jusqu’au point de non-retour. Sans jamais dévoiler les contours de leur séparation, elle met un terme à leur histoire d’amour dès l’année aussi Couple de légende Rainier de Monaco et Grace Kelly, le prince et l’actriceSéparés mais jamais divorcésAristocrates, célèbres et désormais séparés, Caroline de Monaco et Ernst August de Hanovre continuent de fasciner la principauté aujourd’hui encore. La raison ? Si les deux époux ont choisi des chemins de vie différents depuis 12 ans, ils n’ont néanmoins jamais pris la décision de divorcer, alimentant de nombreuses spéculations. Pour certains, la fille aînée de Grace Kelly resterait liée au père de sa fille pour éviter un deuxième divorce et donc un scandale – son premier divorce avec Philippe Junot ayant mis plus de dix ans avant d’être accordé par le Vatican. Pour d’autres, son mariage lui permettrait de conserver son titre d’Altesse Royale. Dans un cas comme dans l’autre, la princesse casse une nouvelle fois les codes, tout en ne prêtant pas attention aux rumeurs qui l’entourent. Désormais, c’est auprès de ses enfants et petits-enfants qu’elle trouve le véritable bonheur. AccueilLe prince Ernst August de Hanovre (Jr.), avec sa compagne Ekaterina Malysheva, alors enceinte de leur fille Elisabeth, au mariage religieux du prince Ferdinand de Leiningen et de Viktoria Comment la philosophie vient aux femmes à Monaco ? De mère en fille, entre la princesse de Hanovre et Charlotte Casiraghi, c’est d’abord une histoire de passion et de transmission. Et une infinie liberté de pensée. Entretien Figaro. - Charlotte, comment est née cette passion pour la philosophie ?Charlotte Casiraghi. - C'est un cheminement difficilement rationalisable il est difficile d'expliquer une passion. Cela a commencé avec mon goût pour les livres… J'ai toujours aimé les livres, avant même que je sache lire. Je me souviens très précisément d'un souvenir avec maman nous étions dans un avion, j'avais en main une vieille édition d'un de tes livres que je tenais à l'envers pour faire croire que je princesse de Hanovre. - C'était pareil pour moi enfant, j'avais envie de lire des livres de grands. Je crois que c'est propre aux filles. Je piochais des ouvrages dans la bibliothèque des parents que je lisais sans rien comprendre de la première à la dernière ligne. Le premier livre ? Les Vacances, de la comtesse de Ségur. Je me souviens très bien de la première phrase "Tout était en l'air au château de Fleurville", une phrase qui éveillait mon C. - J'aimais les grands romans du XIXe siècle. Le Rouge et le Noir, de découvrirSuri Cruise la petite fille gâtée d'Hollywood, ou l'histoire d'une enfant diabolisée par les médiasY avait-il des lectures interdites au Palais ?C. de H. - À mon époque, on n'aimait pas trop Sartre et Beauvoir. Elle sourit. Mais pour toi et tes frères, aucun livre n'était interdit, sauf les dit transmission, dit éducation. Laquelle avez-vous reçue ?C. de H. - J'ai reçu une éducation qui, à certains égards, était un reliquat du XIXe siècle. Nous ne voyions pas beaucoup nos parents, j'avais une nounou anglaise et une gouvernante française. J'étais au pensionnat des Dames de Saint-Maur. J'adorais l'école et j'étais très bonne élève. Mais à cause du mauvais français de ma mère, je recevais assez peu de louanges en présentant mes carnets de notes, ce qui m'agaçait un peu. Elle sourit. L'éducation de mes enfants n'a évidemment rien à voir avec celle que j'ai C. - Tu as veillé sur nous sans jamais être de H. - Il faut veiller, pas C. - Nous disposions de beaucoup de liberté, ce qui ne veut pas dire que nous étions mis de côté. Nous avons été livrés à une solitude très bienfaisante c'est ce qui fait qu'on construit un imaginaire de H. - J'ai toujours dit à mes enfants "Je peux vous montrer la porte, vous apprendre à fabriquer des clés, mais c'est à vous seuls de chercher à l'ouvrir." la princesse de Hanovre. Felix Dol MaillotLe contexte princier change-t-il la donne ?C. de H. - On se tient mieux à table, et encore ! Elle rit. Je vous assure que j'avais des camarades dont les parents étaient bien plus rigides que les C. - C'est un cliché. Nous n'avons pas été choyés par des précepteurs à domicile. Nous avons fréquenté rapidement des écoles publiques à la campagne, et c'est très formateur d'être confrontés à des diversités humaines et transmissionLa culture peut-elle nous sauver ?C. de H. - C'est le dernier acte moralisateur de la société. Mais peut-elle nous sauver ? Je ne pense pas…C. C. - C'est la transmission et l'œuvre de la transmission de la culture qui me semble essentielle. Je me sens riche de tout cela, et ce n'est pas du tout écrasant. Au contraire, c'est une force qui me permet d'aller de l' de H. - La culture, c'est aussi la dernière bouée contre la solitude. Je pense à la phrase si débattue de Sartre "Il n'y a d'art que par et pour autrui." Même quand on n'est pas nous-même créateur ou artiste, lire un livre ou écouter de la musique nous permet fugacement d'être protagoniste, de participer à l'œuvre. C'est réconfortant de faire partie d'un processus de création, qu'on soit lecteur ou sentez-vous créatives ?C. de H. - En cuisine ou en jardinage, oui…C. C. - Pour être parent, il faut être créatif tous les l'intelligence de la vie…C. de H. - Ma chance ici, à Monaco, c'est de pouvoir aplanir, adoucir et faciliter la création d'autrui. Et de défendre la liberté des artistes. C'est essentiel, cela a toujours été mon axe principal, et la bataille n'est jamais gagnée. Quand je participe à l'élaboration d'une exposition, par exemple, je prends garde de n'exclure personne ni rien, parfois même des choses que je n'aime pas ou que je juge mauvaises c'est la garantie de la pluralité et de la culture, c'est la dernière bouée contre la solitudePrincesse de HanovreVous partagez toutes les deux une passion au sens large pour la culture. Est-ce atavique, lié au fait, par exemple, que votre mère et grand-mère était une star de cinéma ?C. de H. - S'il y a quelque chose que je connais mal et avec laquelle j'ai le moins d'affinités, c'est le cinéma. Peut-être parce que c'était là ? Je ne suis pas très cinéphile et ma culture filmique s'arrête aux années 1980 je connais surtout les vieux films. Mon goût de la culture vient d'ailleurs. Pas de mes parents, qui n'étaient pas de grands lecteurs, contrairement à mes grands-parents. Je dois également ce goût à des professeurs merveilleux que j'ai eus enfant, puis à l'université. En musique, Nadia Boulanger était ma professeure. Elle n'était pas commode Mlle Boulanger, mais passionnante. Ma grand-mère, elle, avait étudié le violoncelle avec Saint-Saëns…Vous, Charlotte, avez produit un film, Notre-Dame du Nil…C. C. - C'est plutôt l'idée d'accompagner un projet qui est née d'un livre de Scholastique Mukasonga. C'est l'aventure humaine et sa construction qui m'ont intéressée. Mais pour revenir à mon lien avec la culture, il est directement lié à l'essence même de Monaco c'est un lieu qui a toujours fait hospitalité à la culture. Il existe depuis toujours une tradition d'accueil des artistes et nous avons hérité de cela. Perpétuer cet héritage est un de H. - Il y a toujours eu ça. Mon père a donné un passeport et une résidence à Rostropovitch quand il était apatride. Ma mère a accueilli Joséphine Baker et ses enfants lorsqu'elle était ruinée…Charlotte Casiraghi. Felix Dol MaillotVous sentez vous investies d'une mission ?C. de H. - Lorsque nous avons lancé Les Ballets de Monte-Carlo avec Jean-Christophe Maillot, notre fil conducteur était de donner du plaisir sans chercher à plaire. Nous faisons le moins de compromis possible. Le cosmopolitisme de Monaco est évidemment un atout. Je me sens complètement européenne - et le débat est d'actualité."Je suis fière d'être Monégasque"Comment définir l'identité monégasque ?C. C. - La force de Monaco ,c'est… Monaco. Je l'ai bien vu avec les Rencontres Philosophiques. La distanciation géographique permet un autre élan je pense que la greffe aurait moins bien pris si on avait décidé de le faire à Paris, par exemple…C. de H. - Paradoxalement, l'image caricaturale "exotique" - palais, casino et bains de mer - que renvoie ici et là Monaco devient parfois un atout ici, les artistes, les philosophes dans ce cas précis, baissent la garde, ce qui permet éventuellement des échanges plus libres et plus intéressants. Pour en revenir à l'identité monégasque, les racines sont ligures. Et dans l'esprit et la tradition, il reste quelque chose de très génois. Oui, nous nous sentons un peu italiennes…Et américaines ?C. de H. - Pas très, en fait. Il y a des traces, bien sûr, nous y avons passé du temps, mon frère y a même fait ses études. Mes grands-parents américains étaient des immigrants de la première génération ma grand-mère était née en Allemagne, mon grand-père est le seul à avoir vu le jour aux États-Unis, tout le reste de sa famille était irlandais. La famille irlandaise est restée très irlandaise, et les Irlandais ont toujours nourri une certaine méfiance vis-à-vis des Américains. Tout cela fait partie de la légende familiale. Nous sommes des Américains au sens européen, ce n'est pas comme si nous étions tombés du Mayflower pour fonder la Nouvelle considérez-vous les Français ?C. de H. - Ici, nous disons "Le grand voisin néanmoins ami." Elle sourit.C. C. - Je suis fière d'être de H. - C'est bien d'appartenir à une minorité… Sérieusement, il y a quelque chose de très particulier ici. Les gens ignorent souvent que si l'histoire de notre famille a pu perdurer depuis le XIIe siècle, c'est qu'il existe une proximité et une familiarité - au sens de la famille - entre nous et le peuple monégasque que peu de gens peuvent comprendre. L'exception monégasque, c'est cela. Maupassant disait "Si je devais être monarque, j'aimerais être le tsar de toutes les Russies qui ne connaît aucun de ses sujets, ou le prince de Monaco qui les connaît tous."L'exiguïté du territoire nous permet d'accomplir des choses qui seraient impossibles ailleursCharlotte CasiraghiC. C. - L'exiguïté du territoire nous permet d'accomplir des choses qui seraient impossibles ailleurs. Nous sommes un lieu d'accueil, mais aussi d'expérimentations. La bureaucratie n'est pas lourde et la communication aisée il y a une véritable synergie entre toutes les institutions culturelles. Par exemple, les Rencontres Philosophiques collaborent avec Les Ballets de Monte-Carlo, avec le Pavillon Bosio, l'Académie Princesse Grace ou le Musée océanographique. Tout est envisageable."Princesses modernes"Charlotte, vous avez dit précédemment dans notre magazine "La joie est plus importante que le bonheur"…C. C. - C'est peut-être ce qui m'a amenée à la philosophie. En schématisant, le bonheur se ressent, la joie se partage plus facilement. La joie, elle, se communique, se dilate, se diffuse. Le bonheur, c'est le territoire de l'intimité. Le bonheur est fragile et peut nous être arraché à tout moment…Justement, les lignées princières semblent être souvent soumises aux vicissitudes du destin…C. C. - Je crois que nous tous sommes emprisonnés dans des préjugés, des projections, des déterminations, des histoires qui nous de H. - Peut-être que dans une lignée, existe quand même une notion d'immortalité, même illusoire ? la princesse de Hanovre et Charlotte Casiraghi. Felix Dol MaillotVous faites partie de l'Histoire, malgré vous…C. C. - C'est exactement l'enjeu se construire, en réaction ou pas, une histoire propre, une singularité. Il est peut-être rassurant d'imaginer que l'on ne nous oubliera pas, mais c'est illusoire. Ce qui est intéressant, c'est de chercher à échapper à la loi, à la règle, à la lignée, à ce qui est prévu et assigné. J'ai une mémoire à honorer, une transmission à respecter, mais il est essentiel de retricoter les choses autrement, se laisser surprendre, choisir sa de H. - Tu l'as entendu mille fois dans ma bouche "La tradition, c'est la transmission du feu et non la vénération des cendres." Cela a été ma ligne de agacées par les clichés relatifs aux "princesses modernes" ?C. de H. - Quand on lit les biographies de certaines reines légendaires, on se dit que les princesses du XXe siècle étaient d'une sagesse et d'une mièvrerie… Porter un bikini ? La grande affaire ! Vraiment, il y a des choses plus intéressantes…En vidéo, de Grace Kelly à Charlotte Casiraghi, la saga des princesses de MonacoLa violence des réseaux sociauxMais quand même, il y a une attention constante des médias et des atteintes à votre vie privée…C. de H. - Il faut rester indulgent envers les gens qui croient tout ce qui est écrit. Mais c'est certain, il faut avoir la peau dure face aux intrusions. Ne rien lire de ce qui est écrit, pas même les louanges, ne rien regarder, rester bienveillants. Et puis, aujourd'hui, il y a cette chose très violente les réseaux sociaux."La tradition, c'est la transmission du feu et non la vénération des cendres." Cela a été ma ligne de conduitePrincesse de HanovreC. C. - Toute personne quelle qu'elle soit a le droit à son intimité. C'est un droit inviolable. Mais aujourd'hui, tout le monde voit sa vie de H. - Avec une grande lâcheté. Les réseaux sociaux sont comme une main vous inspire le grand déballage narcissique d'Instagram et autre Facebook ?C. de H. - On nous a vendu la grande idée de Connect the world, et on constate que les réseaux sociaux mènent souvent à une immense solitude. À quoi bon avoir 4000 amis virtuels ? Ce n'est pas ma génération. Il serait peut-être plus judicieux de sortir de chez soi et de voir un ou deux amis la jeunesse a-t-elle des raisons de se montrer optimiste ?C. C. - J'oscille entre des positions contradictoires, entre l'optimisme et le désespoir. Il faut du courage pour désespérer…C. de H. - Moi, je suis née inconsolable…C. C. - La compagnie des livres, la guidance des philosophes, tout cela est réconfortant et permet de construire autre chose. On parlait du rôle de la culture, c'est peut-être ça ne jamais se décourager Casiraghi. Felix Dol MaillotL'onde Me TooQue dit-on à Monaco de l'onde Me Too qui secoue le monde ?C. de H. - La prise de conscience est un peu tardive. Je suis très préoccupée par les féminicides. Et jusqu'ici, on ne peut pas dire qu'on faisait grand cas des femmes C. - La parole s'est libérée avec les débordements auxquels on assiste. Nous sommes dans un moment de transition qui peut paraître déconcertant. Pourtant, je connais beaucoup d'hommes qui se sentent très concernés par la question et qui interrogent. Je n'ai pas le sentiment d'une guerre, et surtout pas chez les jeunes chez eux, il y a un vrai désir de construire une égalité. Il existe cependant un fond de violence à l'égard des femmes qu'il faut sans doute rattacher au corps maternel, ce corps sacralisé qui peut donner la vie. Il renvoie à une fragilité qu'on regarde parfois avec dégoût. On s'attaque à un corps qui représente une vulnérabilité dans lequel on était plongé enfant. C'est notre première enveloppe, on vient tous de là. Et c'est cette enveloppe que certains veulent déchirer, fracturer, abîmer quand ils n'ont peut-être pas été assez protégés enfants. C'est pour cela qu'il y a, pour moi, un pont entre la question féminine et la protection de l'enfance, un autre sujet qui m'intéresse énormément. Quand il y a du sacré, il y a de la violence. Le corps de la femme fascine et inquiète féministes ?C. de H. - Je fais partie d'une génération ou la question était vive. Je me souviens pourtant de ma mère me disant en toute bonne foi "Tu n'as pas besoin de faire des études." Je me rappelle aussi d'un professeur d'université qui m'avait dit avec une cruauté inouïe "Vous prenez la place d'un étudiant méritant." Mais j'ai toujours voulu braver les obstacles. Je me suis toujours sentie en compétition avec les garçons je voulais faire mieux qu'eux, à l'école ou dans la performance sportive. Ça n'est pas forcément glorieux, mais cette chose de la compétition m'a longtemps habitée. À 20 ans, j'étais comme ça. Après, c'est passé, bien C. - Être une femme et désirer exprimer sa singularité est une lutte, quelle que soit sa position. C'est une lutte, pas une guerre, mais ce n'est pas une chose aisée. Sous prétexte que les femmes se sont émancipées, qu'on leur permet de faire une carrière, des enfants, tout en restant désirables, on voit moins aujourd'hui la part de sacrifice qu'il y a dans le fait d'être une femme. Et pourtant !Être une femme et désirer exprimer sa singularité est une lutte, quelle que soit sa positionCharlotte CasiraghiC. de H. - Sais-tu qu'en Albanie, il existe une communauté de femmes qui prennent la place des hommes ? On leur accorde alors tous les droits, la considération et les privilèges accordés aux patriarches, mais elles doivent renoncer à leur féminité !C. C. - Et puis il y a aussi l'image sacralisée de la fille, de la femme, de l'amoureuse, un corps de jeune fille éternel. Évidemment, la femme est donc plus violemment confrontée à la perte de sa féminité et de sa beauté…"Je me sens riche de toutes ces histoires familiales"Vous êtes toutes les deux des femmes célébrées pour leur beauté. Ces contingences vous préoccupent elles ?C. de H. - Quel ennui ! C'est un défaut que je n'ai C. - Franchement, ce n'est pas réjouissant de vieillir. Cela ne me préoccupe pas aujourd'hui, mais je vois bien à quel point les femmes sont fragilisées, se sentent blessées à une époque où l'enveloppe corporelle est si décrire le modèle maternel chez l'une et l'autre ?C. C. - Même si je ne l'ai pas connue, je vois chez toi beaucoup de choses de ta maman. Et je reconstruis quelque chose qui, peut-être, t'échappe et que, peut-être, j'imagine. Le rapport entre une mère et une fille est une chose complexe, la mère occupe une place toute-puissante, même quand elle est aimante et tendre… Il n'est pas question de comparaisons, mais il existe des jeux de miroirs. Quand je regarde des films de ma grand-mère, je vois chez elle ta grâce, ton exigence, ta discipline et ton mystère aussi…C. de H. - Mais je ne lui ressemble pas du tout. Physiquement, je ressemble à ma grand-mère paternelle. C'était une femme très libre et d'une originalité folle. Elle a été infirmière pendant la guerre, puis visiteuse de prisons. Totalement C. - Je me sens riche de toutes ces histoires familiales, de tous ces contrastes, de toutes ces femmes qui sont sorties d'un chemin tout tracé. Mon arrière-grand-mère fantasque. Ma grand-mère qui a fait le choix d'arrêter le n'y a-t-il pas chez les femmes de la dynastie une certaine excentricité ?C. C. - Excentriques au sens de singulières. Libres de dire je suis protéiforme, je ne suis pas celle que vous de H. - Plutôt qu'excentriques, je dirais extravagantes. Mais pas le mot galvaudé qu'il est devenu, le mot dans sa racine latine "au-delà du chemin". Voilà, le pas de côté…
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Si son nom est connu, son visage l’est beaucoup moins. Depuis quelques temps, Alexandra de Hanovre multiplie les apparitions. Une Princesse jeune et sportive, désormais au centre de toutes les attentions. Alexandra de Hanovre fait tourner toutes les têtes. La plus jeune fille de la Princesse Caroline et du Prince Ernst August de Hanovre a fêté ses 20 ans il y a tout juste quelques semaines. Jusqu’ici assez discrète lors des événements officiels, elle est désormais en passe de devenir la nouvelle figure du rocher. Le 24 juillet dernier, lors de la Midsummer Party organisée par Elton John au Cap d’Antibes, c’est elle qui représentait la famille princière au bras de Ben Sylvester Straumann, héritier d’une riche famille allemande et compagnon officiel de la jeune Princesse depuis plus de deux ans maintenant. Une apparition qui a prouvé une fois de plus, si cela était encore nécessaire, qu’elle n’est plus une enfant. Jeune mais déterminée C’est lors du Bal de la Rose en 2018 qu’Alexandra de Hanovre s’est affichée publiquement pour la première fois avec le jeune homme qui fêtera ses 21 ans à la fin de l’année. Une histoire sans nuage entre ce basketteur de l’équipe monégasque et la Princesse férue de patinage artistique, qu’elle a pratiqué à haut niveau. Une discipline exigeante qui semble avoir forgé le caractère affirmé de la jeune femme. Baptisée dans la religion protestante, elle a choisi récemment de se convertir au catholicisme, renonçant ainsi à son ordre de succession – certes lointain – au trône britannique. Sportive, élégante et déterminée, Alexandra de Hanovre capte toutes les lumières. TcpHt. 224 399 176 368 390 273 392 198 71

ernst august de hanovre et sa nouvelle compagne