Lepersonnage du grand-pĂšre de son film (un dĂ©butant de 73 ans, inoubliable, qui sâappelle Omar Marwan) ressemble pourtant au sien. Et ADN , film sur le deuil, sur la vie, mais aussi sur lesrĂ©alisĂ© par Chris Nahonavec Julie-Anne Roth, Christian Rauth, Isabel Otero, Marie-Sohna CondĂ©, StĂ©phane Fourreau, Alexia Chicot, Valentin Pinette, François LoriquetLe capitaine Hannibal Pennac est Ă la retraite et rĂȘve de se rĂ©concilier avec sa fille Annabelle, Ă©galement capitaine de police, qui vient d'ĂȘtre mutĂ©e Ă Montpellier. Mais Anabelle est en colĂšre contre son pĂšre et ne veut pas lui parler, car il l'a quittĂ©e quand elle avait 6 ans. Cependant, un cas mystĂ©rieux les obligera Ă s'unir et Annabelle n'aura d'autre choix que de travailler avec son pĂšre. La mort rĂ©cente d'Aline Durelle, qui avait disparu depuis trente ans et dont la justice considĂ©rait qu'elle avait Ă©tĂ© assassinĂ©e par son mari, innocente celui-ci du meurtre pour lequel il avait Ă©tĂ© condamnĂ©. LibĂ©rĂ©, il accuse maintenant Hannibal d'avoir truquĂ© son enquĂȘte pour le faire condamner Ă tort...nous contacter aide et contact contactez-nous par tĂ©lĂ©phone, courrier, email ou facebook. du lundi au vendredi de 09h00 Ă 18h00. TĂ©lĂ©charger l'application France tv Synopsis: Yanji, ville chinoise de la PrĂ©fecture de Yanbian, coincĂ©e entre la CorĂ©e du Nord et la Russie, oĂč vivent quelques 800 000 Sino-corĂ©ens surnommĂ©s les «Joseon-Jok.» 50% de cette population vit dâactivitĂ©s illĂ©gales. Gu-nam, chauffeur de taxi, y mĂšne une vie misĂ©rable. Depuis six mois, il est sans nouvelles de sa femme, partie en CorĂ©e du Sud pour chercher du travail. ADAPTANT UN ROMAN GRAPHIQUE DE YOSHIDA AKIMI, HIROKAZU KORE-EDA, LE RĂALISATEUR DE NOBODY KNOWS ET STILL WALKING, SIGNE UN DRAME FAMILIAL DĂLICAT, UN FILM LUMINEUX GLISSANT, AU RYTHME DES SAISONS, VERS UNE HARMONIE SOUVERAINE⊠Nobody Knows, Still Walking, I Wish, Tel pĂšre, tel fils⊠les histoires de familles constituent un motif rĂ©current de la filmographie dâHirokazu Kore-eda. Le sujet est inĂ©puisable, il est vrai, et Notre petite soeur en apporte aujourdâhui une nouvelle dĂ©monstration, sâinscrivant dans le fil sinueux de lâoeuvre, tout en lui permettant de se redĂ©ployer. Le rĂ©alisateur japonais y adapte Umimachi Diary, un roman graphique de Yoshida Akimi, lâhistoire de trois soeurs vivant dans une petite station balnĂ©aire. Et qui, sâĂ©tant rendues aux funĂ©railles de leur pĂšre qui les avait abandonnĂ©es une quinzaine dâannĂ©es plus tĂŽt, vont inviter leur demi-soeur, orpheline, Ă sâinstaller avec elles -cette petite soeur qui donne son titre international au film, de prĂ©fĂ©rence au journal dâune ville de bord de mer japonais. Jâaurais souhaitĂ© que lâon sâen tienne Ă lâoriginal, sourit Kore-eda, rencontrĂ© lors du rĂ©cent festival de Gand. Mais les responsables des ventes internationales ont estimĂ© que personne nâaurait envie de voir un film avec Diary » dans le titre. Le manga dont je me suis inspirĂ© tient beaucoup plus du journal, en effet. Les personnages y sont plus nombreux, et il aurait Ă©tĂ© difficile de tous les inclure dans le film. Jâai donc dĂ©cidĂ© de me concentrer sur un Ă©pisode particulier de lâhistoire dont jâai fait lâĂ©lĂ©ment central du film, lorsque les quatre soeurs sont rĂ©unies dans la maison. LâarrivĂ©e de Suzu allait me permettre de montrer les autres soeurs Ă travers ses yeux. Et puis, avec un titre comme Our Little Sister, on pense bien Ă©videmment que je fais rĂ©fĂ©rence au classique amĂ©ricain Little Women Les Quatre Filles du docteur March, rĂ©alisĂ© par Mervyn LeRoy en 1949, NDLR, ce qui a rendu cette idĂ©e acceptable Ă mes yeux⊠» Un mort regardant les vivants Sâil en connaĂźt un bout sur la famille, Ă force, Kore-eda a toutefois dĂ», pour ce film, sâimprĂ©gner de la dynamique tout Ă fait particuliĂšre prĂ©sidant aux relations entre soeurs, sâinspirant non seulement de lâoeuvre dâAkimi, mais aussi des observations quâil a pu faire au sein des diffĂ©rentes fratries au fĂ©minin quâil a rencontrĂ©es pour lâoccasion. Nous avons bavardĂ©, et jâai observĂ© leur façon de vivre ensemble, laquelle prenait son bain la premiĂšre, ou comment la plus jeune vivait le fait de devoir porter les vĂȘtements dĂ©jĂ utilisĂ©s par ses aĂźnĂ©es, par exemple. Parler Ă de vraies soeurs a constituĂ© une aide prĂ©cieuse, et je me suis Ă©galement basĂ© sur la maniĂšre dont les quatre actrices Ă©voluaient les unes par rapport aux autres pour réécrire certaines scĂšnes. Mais si les protagonistes principaux sont lâaĂźnĂ©e, Sachi, et la plus jeune, Suzu, je nâai pas cherchĂ©, Ă lâĂ©criture, Ă me mettre dans la peau dâun personnage fĂ©minin jâai plutĂŽt pensĂ© au pĂšre dĂ©cĂ©dĂ©, qui les observerait depuis le paradis, et me suis mis dans sa position, celle dâun mort regardant les vivants. » Câest lĂ , dâailleurs, lâune des lignes de force dâun cinĂ©ma qui, sâappuyant sur lâobservation du quotidien jusque dans ses gestes en apparence les plus infimes, accĂšde Ă une dimension quasi spirituelle. Notre petite soeur partage ainsi avec Still Walking de dialoguer avec les absents, en une conversation passant le plus souvent pour le coup par la nourriture. Lâune des conventions de ce que nous appelons un drame familial ou un drame domestique au Japon veut que de nombreux dialogues soient Ă©changĂ©s Ă table. Câest un Ă©lĂ©ment essentiel dans ce type dâhistoire, oĂč les gens communiquent autour dâun repas. Dans ce cas particulier, jâai voulu que certains mets relient une personne Ă une autre, du passĂ© la liqueur de prune fait rĂ©fĂ©rence Ă la grand-mĂšre, et la blanchaille renvoie au pĂšre dĂ©cĂ©dĂ©. Par lâintermĂ©diaire dâun plat, chacun Ă©tablit une connexion avec quelquâun qui nâest plus lĂ . » FĂ©cond, le lien entre les vivants et les morts Ă©chappe ainsi Ă une surcharge dramatique, le coeur de Notre petite soeur semblant rĂ©sider dans lâĂ©coulement du temps, discrĂštement marquĂ© par le passage des saisons, plus que dans une succession dâĂ©vĂ©nements, du reste bien tĂ©nus une fois posĂ©es les bases du rĂ©cit. Accidents heureux Ce souci de sâinscrire dans le flux de lâexistence trouve une expression lumineuse dans une scĂšne oĂč Futa, un camarade de classe, emmĂšne Suzu dans ce quâil appelle le tunnel, une allĂ©e bordĂ©e de cerisiers en fleurs. Kore-eda ne peut rĂ©primer un rire Ă lâĂ©vocation de ce moment singulier du film JâhĂ©site toujours Ă recourir aux cerisiers comme symbole -il convient dâĂȘtre prudent Ă ce sujet, au Japon. Jâavais toutefois lâexcuse que ce passage figurait dĂ©jĂ dans le manga. En pensant Ă la composition de cette scĂšne, puis en la tournant, jâai toutefois ressenti que si elle pouvait symboliser quelque chose, câest le fait que ce moment particulier constitue une expĂ©rience qui ne se produira jamais quâune fois dans leur existence. Cela valait pour le garçon et la fille, mais aussi pour nous, qui tournions cette scĂšne. Les cerisiers reprĂ©sentent le fait que certains moments dans lâexistence sont fort courts, et appelĂ©s Ă ne pas se reproduire. A un moment, une feuille tombe sur la tĂȘte de la jeune fille, qui ne la remarque mĂȘme pas. Elle se tourne vers la camĂ©ra, et la feuille sâenvole. Ce nâest bien sĂ»r que pure coĂŻncidence, mais il y a eu plusieurs moments semblables pendant que nous tournions cette scĂšne, qui mâont donnĂ© Ă penser quâelle Ă©tait spĂ©ciale. » Des accidents heureux comme celui-lĂ , il y en a eu dâautres. Le rĂ©alisateur raconte, par exemple, combien il avait minutieusement dĂ©coupĂ© lâultime scĂšne du film, prĂ©voyant le recours Ă une grue pour certains segments, avant de sâen tenir finalement Ă une version beaucoup plus simple, conquis par une prise initiale. La grue Ă©tait prĂȘte, mais nous avons laissĂ© tomber ce qui avait Ă©tĂ© story-boardĂ©. Les gens de la production Ă©taient furieux⊠» Une colĂšre quâa dĂ» attĂ©nuer le rĂ©sultat, dâune lumineuse beautĂ©. Cette derniĂšre semble, du reste, vouloir irradier de chaque plan, comme des pensĂ©es des protagonistes â La beautĂ© me touche toujours autant, et jâen suis heureuse », dira lâune dâelles, donnant lâun de ses leitmotivs au film. Un film sur lâacceptation Il y a de nombreux types de beautĂ©, relĂšve Kore-eda. Ce qui mâa semblĂ© particuliĂšrement beau dans Notre petite soeur tient Ă lâĂ©volution de Sachi, la soeur aĂźnĂ©e. Au dĂ©part, elle a une image fort nĂ©gative de son pĂšre, mais au fil du rĂ©cit, du fait quâil leur a laissĂ© cette petite soeur, Suzu, son sentiment Ă©volue. De voir que mĂȘme aprĂšs la mort, lâimage que lâon a de quelquâun puisse se modifier et devenir plus positive Ă©tait Ă mes yeux lâun des aspects magnifiques de cette histoire. » Et de considĂ©rer Notre petite soeur comme un film sur lâacceptation. On y verra aussi lâĂ©cho de son expĂ©rience personnelle, lui qui confie encore Mon pĂšre est mort il y a quinze ans, et au moment de sa disparition, jâavais une image essentiellement nĂ©gative de lui. Cette image nâa commencĂ© Ă Ă©voluer quâune fois que je suis devenu pĂšre Ă mon tour. Il y a beaucoup de choses que je nâavais jamais pu rĂ©aliser, faute dâavoir dĂ©jĂ eu des enfants moi-mĂȘme. Parler de réévaluation serait peut-ĂȘtre excessif, mais jâai acceptĂ© certaines choses sur mon pĂšre. Et jâai rĂ©alisĂ© que le passĂ© nâĂ©tait pas quelque chose de figĂ© mĂȘme inscrites dans le passĂ©, les choses peuvent encore changer⊠» Ce glissement de perspective semble plus que jamais constituer un puissant moteur dâinspiration pour Kore-eda; la raison, aussi, pour laquelle il continue Ă explorer inlassablement les relations familiales. Ces histoires me plaisent, naturellement, et du fait de vieillir, je continue Ă trouver de nouveaux points dâaccroche pour les aborder. Ce qui ne signifie pas que je nâaie pas parfois envie de changer de registre. Mais mĂȘme sâil mâarrive de mâen Ă©loigner, on dirait que jây reviens toujours. » Pour notre plus grand bonheur⊠REMERCIEMENTS Ă LâINTERPRĂTE, LUK VAN HAUTE. RENCONTRE Jean-François Pluijgers
Films Ă propos de Un air de famille Toutes les semaines dans la famille Menard, on se rĂ©unit au cafĂ© dont Henri est le patron et on va manger tous ensemble Aux ducs de Bretagne. Ce soir, qui est pourtant un jour de fĂȘte, car câest lâanniversaire de Yolande la belleâfille, un incident va venir troubler les habitudes. Arlette, la femme dâHenri, est partie une semaine pour rĂ©flĂ©chir, ce qui va dĂ©stabiliser les autres membres de la famille. OĂč pouvez-vous regarder Un air de famille en ligne ? Films suggĂ©rĂ©s
Unair de famille. Vanity Fair France. Suivre. il y a 7 ans. Signaler. Vidéos à découvrir. Vidéos à découvrir. à suivre. 4:30. Ted Cruz fait répéter les dßners en famille. Vanity Fair France. 2:29. Christina Ricci
ï»żDate de sortie 26 juin 1996 DurĂ©e 110 mn RĂ©alisĂ© par CĂ©dric Klapisch Avec Jean-Pierre Bacri , Jean-Pierre Darroussin , Catherine Frot ScĂ©naristes Jean-Pierre Bacri, AgnĂšs Jaoui, CĂ©dric Klapisch Distributeur BAC FILMS AnnĂ©e de production 1996 Pays de production France Genre ComĂ©die dramatique Couleur Couleur Synopsis Toutes les semaines dans la famille MĂ©nard, on se rĂ©unit au cafĂ© dont Henri est le patron et on va manger tous ensemble Aux ducs de Bretagne. Ce soir, qui est pourtant un jour de fĂȘte, car c'est l'anniversaire de Yolande la belle-fille, un incid Offres VOD de Un air de famille SD HD LaCinetek ⏠Louer ⏠Acheter HD PREMIEREMAX ⏠Louer ⏠Acheter SD HD UniversCinĂ© ⏠Louer ⏠Acheter HD VIVA ⏠Louer ⏠Acheter HD ARTE Boutique ⏠Louer ⏠Acheter Toutes les sĂ©ances de Un air de famille » Voir les 0 sĂ©ances DerniĂšres News sur Un air de famille Jean-Pierre Bacri l'Ă©mouvant hommage de Pierre Lescure La premiĂšre apparition de Catherine Frot ? Dans une sĂ©rie de 1975 C'Ă©tait dans Les Charmes de l'Ă©tĂ©, Ă 18 ans. » Voir toutes les news Casting de Un air de famille Jean-Pierre Bacri Henri Jean-Pierre Darroussin Denis Catherine Frot Yolande AgnĂšs Jaoui Betty » Voir tout le casting
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