Grandebraderie des commerçants à Morlaix Dates et Informations Consultez les Horaires, Avis, Plan, Tarifs. Liste des Autres Animations Agenda Complet Liste des Autres Animations Agenda Complet Ajouter un lieu sur
Roubaix se trouve au pays des braderies. Sur son territoire, elle en organisait traditionnellement plus d’une vingtaine chaque année. Une braderie d’un nouveau genre connaît sa première édition en décembre 1991 la braderie de l’art. Le concept est à la fois simple et particulier pendant 24 heures, des artistes vont créer des œuvres en partant d’objets de récupération. Le journal de l’époque situait le prix de ces objets qui étaient vendus au public entre 1 franc et 1000 francs ! Les logos des deux premières braderies Publiées par NE Cette braderie existe toujours, et depuis quelques années, elle se déroule en décembre dans les locaux de la Condition Publique. Cet ancien établissement public, propriété de la Chambre de commerce de Roubaix, avait pour mission de contrôler et certifier la qualité de différentes matières textiles avant leur vente, essentiellement la laine, le coton et la soie. Sa reconversion en manufacture culturelle date de 1999, et la Condition Publique constitue un superbe écrin pour la braderie de l’art. La braderie de l’art à la piscine Photo Guy Sadet NE Mais d’autres lieux ont accueilli cette manifestation intra muros, organisée par l’association Art Point M. La piscine de la rue des Champs fut le premier décor de la braderie de l’art, pour ses quatre premières années. Fermée depuis novembre 1985, elle attendait sa reconversion en musée, laquelle sera effective le 21 octobre 2001. La piscine permit ainsi à la braderie de l’art de se mettre dans le bain et de faire ses premiers pas. Roubaix 2000, vide Photo NE C’est Roubaix 2000, ou du moins son fantôme, qui recevra la braderie de l’art en 1995. La galerie commerciale en attente de démolition, offrit ses surfaces abandonnées pour l’expression des artistes et la vente de leurs créations. Il y aura aussi l’usine Cavrois de la Potennerie en 1996 et 1997, puis le parking de Mac Arthur Glenn, patrie des courants d’air. Mais depuis un certain temps la Condition Publique abrite désormais la Braderie de l’Art, chaque année début décembre. Les fans nous pardonneront d’avoir sans doute oublié d’autres lieux d’accueil. Nous les remercions à l’avance de compléter notre propos. Après la révolution, la place du Trichon se trouve à l’extrémité de la ville à laquelle elle est reliée par la rue du bois et la rue du grand chemin. L’agglomération est prête à englober les fermes présentes à sa limite. Plus loin, les voies se perdent dans la campagne. Plan cadastral 1805 – document archives municipales Ouvertures de rues et constructions se multiplient rapidement avec l’extension de la ville. La place, qui devient un nœud de communications important, n’est alors qu’un vague élargissement de la rue du bois entre le riez du Trichon et l’intersection du chemin du même nom. Il va falloir l’agrandir pour faciliter la circulation. Plan cadastral de 1845 – archives municipales La place étant resserrée entre les habitations, il faut exproprier. D’autant qu’au début des années 1860, on projette d’y installer le marché aux poissons l’espace est de plus en plus compté. Il faut prévoir de nouveaux alignements au détriment des constructions existantes, et, en particulier, tout un ensemble de maisons qui encombrent le centre de la place telle qu’on l’envisage. Photo 1953 – en incrustation la situation de 1826 – documents archives municipales Une première série de démolitions permet d’agrandir la place et de construire le Minck. Mais il reste un bloc d’habitations formant un triangle, propriété d’Auguste Tiers, le fermier du Trichon. Ces bâtiments empiétant sur la place, gênent l’accès à la rue du Trichon et à la rue Rémy Cooghe. On décide de les exproprier en 1867. Situation en 1867 après construction du Minck – documents archives municipales Ce bloc est constitué d’un certain nombre de logements sans étages, peut être aménagés sur des bâtiments dépendants de la ferme, ou bien encore un lotissement construit par M. Tiers sur ses terres. On remarque en haut à gauche sur le plan l’édicule des lieux » situés dans la cour et partagés entre les différentes maisons. Plan des propriétés Tiers à démolir – document archives municipales La suppression de ces constructions permettra un accès plus aisé, et l’expropriation est décidée par le tribunal en avril 1867. On nomme l’architecte Emile Barbotin comme expert pour procéder au mesurage des parcelles concernées. Elles représentent près de 400 mètres carrés. Sur la photo, les personnages du premier plan se trouvent sur l’emplacement du bloc exproprié. document médiathèque de Roubaix Mais ce n’est pas terminé on rectifie l’alignement côté gauche de la place en venant de la rue des fleurs aujourd’hui rue Émile Cooghe au début des années 1880. Ces opérations seront faites au détriment des propriétés de MM. Prouvost-Screpel, Delobel-Barrot, et Desrousseaux-Defrenne. Auguste Tiers n’est pas au bout de ses peines en 1888, il est condamné à démolir un mur qu’il vient de faire construire le long de la place, et frappé d »alignement… La vieille cense est réduite à peu de choses à cette époque le plan cadastral de 1884 nous montre en vert les bâtiments subsistants de la ferme, en magenta l’immeuble construit sur l’emplacement du reste. Plan cadastral 1884- Document archives municipales A l’instar de nombreuses autres villes qui, comme Lille, ont adopté ce dispositif qui facilite l’accès au stationnement pour une durée limitée, Roubaix saute le pas en novembre 1962. Cette instauration se fait à la demande notamment des commerçants du centre qui espèrent ainsi régler le cas des voitures ventouses ». L’adjoint au maire, monsieur Loucheur, indique à Nord Éclair que les parkings, les rues sont pleins de voitures statiques ». Ce même journal, interroge les roubaisiens, et il semble ressortir de cette enquête que la zone bleue est indispensable. La durée maximale de stationnement est fixée à une heure et demie, les heures de début et de fin étant matérialisées par un disque de carton que l’automobiliste dépose derrière le pare-brise, à la vue du fonctionnaire chargé du contrôle. Il est interdit de modifier les horaires indiqués sur le disque sans avoir déplacé le véhicule d’au moins 100 mètres. Ces disques, financés par la publicité qu’ils présentent, sont offerts gratuitement aux usagers. Document Nord-matin La zone bleue comprend le centre de Roubaix, et s’étend aux principales artères qui en sont issues jusqu’à la place de la Fosse aux chênes, la gare et le début des rues de Mouvaux et de l’Epeule, une partie des rues de Lille, de Lannoy, et de la Grande rue. Elle concerne près de 18 kilomètres de voies. Document La Voix du Nord La municipalité prévoit par ailleurs des parkings, où il sera permis de stationner trois heures le même disque faisant foi pour l’heure d’arrivée. Sur les boulevards Gambetta et Leclercq, le stationnement sera limité à cinq heures. Pierre Herman, adjoint chargé de la circulation fait, en septembre, une conférence de presse pour expliquer les raisons de la mise en vigueur de la zone bleue. On estime qu’il faut une cinquantaine de personnes pour contrôler les véhicules en stationnement. La police urbaine est renforcée à cet effet, d’éléments d’Afrique du Nord » dixit Nord-Eclair. Dans un premier temps, les gardiens de la Paix se borneront à apposer sur le pare-brise des contrevenants un papillon indiquant l’infraction. Mais cette période d’adaptation devait être courte ; bientôt viendra celle des véritables amendes. La zone bleue sera pourtant éphémère. On commence par la supprimer durant les vacances en 1972. 1973 voit apparaître les parcmètres boulevard Gambetta la zone bleue, gratuite, cède la place au stationnement payant… Photo La Voix du Nord Les documents produits proviennent des archives municipales A l’origine, les terres situées entre le Galon d’eau et Wattrelos se partagent entre différentes fermes, situées le long de l’ancien chemin de Wattrelos. Ce sont notamment la Digue du Pré à l’emplacement de la place Nadaud et la Laverie, ou Haverie au niveau du coude formé par la rue d’Avelghem. Les douves de ces fermes sont alimentées par le Trichon qui s’y écoule, après avoir alimenté les fossés du vieux château seigneurial. Puis on creuse le canal, bordé par un talus et le chemin de halage. La rive nord de la partie la plus ancienne, incluant l’actuel boulevard Gambetta est rapidement dénommée quai de Wattrelos. Plan cadastral 1826 – archives municipales En 1869, les propriétaires de la rive du canal consentent à céder du terrain sur huit mètres de largeur depuis la rue de Lannoy à condition que la ville pave le quai. On rédige dès l’année suivante le cahier des charges préalable aux travaux. La chaussée fera 6m70 de largeur, et sera encadrée par deux trottoirs. L’accès à la berge sera protégé par un garde-corps. Mais la guerre de 1870 stoppe les travaux. Après celle-ci, il est question de combler la première partie du canal pour y aménager un boulevard. En attendant, on sursoit aux travaux. Le quai de Wattrelos est alors officiellement limité au pont du Galon d’eau et au pont du chemin de fer. Vers la fin du siècle, le quai est encore à l’écart de toute agitation ; le Ravet-Anceau de 1891 cite les estaminets Nyckees et Dubenne, ainsi que le bureau des douanes. La rive est également fréquentée par les pêcheurs et les canotiers le Ro a?ving Club » y pratique les sports nautiques. L’estaminet situé au numéro 4 a pour enseigne la réunion des canotiers ». La courbe du canal face au boulevard Gambetta est plantée d’arbres. Document médiathèque de Roubaix Mais l’atmosphère bucolique de cette partie du canal va changer radicalement Les frères Florent et Henri Carissimo installent d’abord une filature entre la rue d’Avelghem et le canal, limitée par la rue des Soies, et c’est ensuite le tour d’Alfred Motte d’y construire un peignage qui s’étend jusqu’à la ligne de chemin de fer. Il est autorisé à construire une voie s’embranchant sur la voie ferrée. Elle forme une courbe serrée pour longer la rue d’Avelghem, et traverse l’usine pour rejoindre le canal qu’elle suit ensuite, les wagons étant orientés à angle droit grâce à une plaque tournante. Une distillerie s’implante également au n°101 la société anonyme des levures et alcools de grains ». Le quai sert alors intensivement au chargement et déchargement des péniches. En 1920, on autorise la société des levures et alcools de grains à installer un portique permettant de décharger les péniches de charbon et de grains. Elle est également autorisée à placer une voie Decauville sur trente mètres le long du quai. La société Alfred Motte et Cie à remplace par une plus grande la plaque tournante située sur le quai. Elle reçoit également en 1925 l’autorisation de placer une ligne trolley au dessus de la voie pour permettre la traction électrique de ses wagons. L’estaminet Godin apparaît au 22 , après la passerelle des soies. Document médiathèque de Roubaix Les usines étant desservies par le Trichon, on n’a pas éprouvé le besoin de creuser le quai pour y installer un aqueduc. De ce fait, la mairie est réticente pour attribuer des permis de construire pour des habitations en 1928 et 29. A cette époque, la société Carissimo a vendu du terrain pour y établir un lotissement. Ces habitations doivent écouler leurs eaux usées dans le riez du Trichon en traversant les autres propriétés, ce qui complique beaucoup les choses. On trouve néanmoins dans cette zone, au n°1 l’estaminet Colpaert le 2 est maintenant une épicerie, Au 5 l’entreprise de bois Léon Delsalle et au 6 le marbrier Lamarque ; au 7 et 7 bis et 97 des maisons particulières ; au 99 un estaminet. En 1932 on considère que l’entrepôt de bois Léon Delsalle au n°5, le long de la cité Wallerand pose de sérieux problèmes en cas d’incendie. Au début des années 50 apparaît au 3 la cour Rousseau, au 9 une fabrique de grillages. En1960 s’installe au 10, avant la rue des soies une entreprise de transports, la SARL Bednar. Mais la construction du pont Nyckees va profondément modifier le quartier en supprimant une bonne part des bâtiments de cette zone. On voit encore sur la photo aérienne de 1962 une série de maisons situées dans le virage du canal, alors que les jardins ouvriers s’étendant jusqu’à à l’entrée de la rue d’Avelghem semblent bien à l’abandon. Mais l’ensemble donne encore l’impression d’une vaste zone industrielle. Photo 1962 – document IGN Pourtant, la désindustrialisation s’opère et les usines sont amenées à fermer. Cette partie du canal va perdre son côté port de commerce » pour reprendre un aspect plus bucolique. Les sociétés de pêche s’y retrouvent, les sports nautiques également, avec l’installation en 1993 d’une base de kayak. On y trouve le Café Bouchard Pêche ». Les usines sont démolies ou reconditionnées dans la 2eme moitié des années 90. On crée un terrain de sports, un parking, et surtout, on réalise une promenade plantée d’arbres le long du canal. Les promeneurs, piétons et cyclistes, empruntent la passerelle des soies pour poursuivre leur chemin vers l’Escaut sur la rive droite du canal. Celui-ci devient à nouveau calme et verdoyant. Le quai aujourd’hui – document Google maps A l’instar de villes comme Dunkerque ou Calais, Roubaix eut son Minck sur la place du Trichon. C’était un marché aux poissons qui fonctionnait sur le principe de la vente à la criée. Il remplaça un marché aux poissons qui se tenait sur la Grand Place, laquelle n’était pas la grande esplanade que nous connaissons aujourd’hui. Elle se situait aux abords immédiats de l’église Saint Martin, et les exhalaisons de la marée devaient sûrement parfumer les sorties de messe. Quoique n’étant pas une ville portuaire, Roubaix consommait les fruits de la mer au moins depuis la construction du canal, en 1843. Le quai de Lorient fut longtemps le débarcadère des moules de Zélande. Le Minck à la belle époque CP MédRx Construit à partir de 1862, le Minck fut ouvert en février 1863. Ce bâtiment était constitué d’une structure en acier abritant la criée, désormais à l’écart du centre. Son éclairage était assuré par des ouvertures garnies de feuilles de verre disposées comme des lames de persiennes, qu’il fallut rapidement protéger de l’instinct de destruction des enfants», par un treillis en fil de fer. Le Minck années cinquante Photo NE Il fut agrandi une première fois en 1881, sa surface carrée de départ devint un rectangle. On ajouta à la salle de criée, un ensemble de vingt quatre tables. Sa surface fut quasiment doublée. En 1885 il y eut des réparations et l’année suivante on pensa enfin à protéger le crieur du Minck, dont les activités et les registres étaient à la merci des conditions atmosphériques. On agrandira à nouveau le Minck en 1887, portant le nombre de tables à 38. On y épanchera régulièrement des tonnes de poissons pour leur livraison aux commerçants. Le marché aux poissons roubaisien fêta dignement son cinquantenaire, le 19 mai 1912, sous l’administration Motte, avec cortège et chars. La démolition fin 1950 Photo NE Après la seconde guerre, le développement des livraisons par la route eut raison du Minck. Les marchands de poisson se fournissaient directement aux mareyeurs. Le vieux bâtiment devient un obstacle à la circulation, et sa vieille carcasse est, selon la presse de l’époque, une provocation à l’esthétique ». En septembre 1950, le principe de sa démolition est acté. En novembre 1950, sa double verrière est démontée, et son squelette d’acier va bientôt disparaître. C’est chose faite en janvier 1951. La place du Trichon y a gagné un petit jardinet, aujourd’hui cerné par les voitures, et ses exhalaisons n’ont plus pour origine le poisson, mais bien les déjections canines. Le square en janvier 1951 Photo NE Le boulevard de Lyon compte peu d’entreprises. On peut cependant citer au n°108, l’entreprise de constructions mécaniques Platt frères, qui était située entre le boulevard de Lyon, la rue Ingres, la rue Jean Baptiste Corot, c’est-à -dire au beau milieu d’une zone résidentielle. Cette entreprise fabriquait autrefois des garnitures de cardes pour les machines textiles. En tête société Platt Coll. Part. Puis, après la seconde guerre, l’entreprise poursuit ses activités de construction mécanique spécialisée dans la transformation de l’acier et la fabrication de machines-outil. A partir de 1954, la société PLATT FRERES développe des activités de forge, de martelage mécanique, d’estampage, de matriçage, de découpage et de métallurgie des poudres. Pour les besoins de l’activité, des produits tels que des solvants dont des solvants chlorés, des gaz de soudure acétylène… et des carburants gasoil, mazout, fioul… ont été stockés sur le site. En tête société Platt Coll. Part. Entre 2004 et 2008, la société BEKAERT reprend l’exploitation du site et poursuit l’activité de la société PLATT FRERES. La cessation définitive d’activité du site a été notifiée le 30 juin 2008. Le site aujourd’hui Photo Google maps Renseignements extraits du site Basol. Le projet de prolonger la rue de l’Alouette jusqu’à la rue de la Gare apparaît en 1936. Jusque là , la rue de l’Alouette partait de la rue du Grand Chemin et rejoignait la rue du Chemin de fer, qui fut historiquement la première rue de la gare. En effet la première station de Roubaix construite en 1843, puis la gare des voyageurs se trouvaient dans la perspective de cette dernière rue. L’actuelle rue de la Gare, aujourd’hui avenue Jean Baptiste Lebas, fut ouverte en 1882, et la gare actuelle en 1888. La rue de l’alouette n’eut pas de débouché sur la nouvelle rue de la gare jusqu’à l’exécution à partir de 1942 de ce projet qui décida de la jonction des deux voies après démolition des bâtiments existants. Les lieux en 1932 Photo IGN Que trouvait-on à cet endroit ? Il semble qu’un bâtiment d’un seul tenant occupait principalement la surface à démolir. Il fut construit spécialement pour l’exploitation d’une brasserie avec dancing. De fait, on trouve dès la fin du dix neuvième siècle, la trace d’un établissement dénommé Brasserie Universelle au n°32 de la rue de chemin de fer. Puis l’endroit fut longtemps occupé par les négociants en tissus Bossut père et fils, l’immeuble apparaissait au n°123 rue de la gare, et au n°32 rue du chemin de fer, où se situait l’entrée des marchandises. M. Léon Olivier Mazure est le propriétaire de cet immeuble, resté longtemps inoccupé, puis brièvement loué, à peine trois mois en 1933, à la société des Transports du Nord. Pendant les premières années de la guerre, la ville y avait installé un abri de défense passive. Le dernier locataire RA 1933 Cependant, l’inoccupation du bâtiment depuis 1933 a entraîné sa dégradation une visite d’experts effectuée en 1937 constatait le mauvais état de la toiture, des vols des lattes de parquet, de portes. En l’état, l’immeuble était donc impropre à la location. L’expropriation pour cause d’utilité publique fut prononcée le 9 juillet 1943. La démolition est décidée le 19 janvier 1944. Le percement entraîna également la démolition des maisons qui encadraient le n°32 de la rue du chemin de fer. La façade du bâtiment côté avenue de la Gare Photo JdeRx De cette époque date l’ouverture de la rue de l’alouette sur l’avenue de la gare, future avenue Jean Lebas. Les lieux aujourd’hui Photo Google Maps Dans les dernières années du 19ème siècle, au coin des boulevards de Paris et de Cambrai, face à l’ hôtel particulier Masurel-Leclercq, on remarque sur les plans deux parcelles libres. L’emplacement est favorable, juste à l’entrée du beau jardin », et on pense à y édifier un café. C’est chose faite sur le plan de 1899. Le débit de boissons est prolongé le long de l’avenue Jean Jaurès par une véranda et une cour ombragée où seront disposées tables et chaises pour accueillir les consommateurs les jours de beau temps. La Voix du Nord le dépeint en 1961 comme une guinguette, lieu de rendez-vous des promeneurs dominicaux avant implantation du bol d’air. En ouvrant le Ravet-Anceau, on trouve mention de ce commerce au numéro 116 boulevard de Paris à partir de 1900. Le café avant la première guerre – document Médiathèque de Roubaix Cinq propriétaires s’y succèdent jusqu’en 1935, année où il prend le nom de Café du Parc ». A partir du début des années 50, son propriétaire est M. Duthilleul et on parlera ensuite aussi bien du café Duthilleul que du café du Parc. Le voici après la deuxième guerre Cependant, les délibérations du conseil municipal nous indiquent qu’à partir de 1957, on envisage la création d’un café restaurant dans le parc. Ce sujet revient également dans les délibérations de 1960. C’est l’origine de la création du Bol d’Air. Parallèlement, et peut-être conséquemment, le café, abandonné, est vendu en 1959 à la société française de raffinage. Celle-ci, désireuse d’implanter une station service à cet emplacement très favorable sur la route de Lille, choisit d’intégrer la station à un immeuble à usage d’habitation de 6 étages. Sur le coin même est prévu un autre commerce ; c’est là que s’installera la presse du Parc. Mais l’espace est trop réduit pour ce projet. La société guigne un terrain mitoyen de 205 mètres carrés, appartenant à la ville, et faisant partie du parc Barbieux, dont il est séparé par l’avenue Jean Jaurès. Sur cette parcelle est disposée la statue du commandant Bossut, inaugurée en 1925 à la mémoire d’un héros de la première guerre. Le conseil municipal, lors de sa séance du 26 octobre 1959 demande au préfet la désaffection de la parcelle et son passage dans le domaine privé communal, préalable à l’aliénation du terrain pour permettre la construction de nombreux appartements afin de lutter contre la crise du logement… » Il va falloir également libérer l’espace rendu disponible, c’est à dire déplacer la statue du commandant Bossut. On décide de la rapatrier de l’autre côté de l’avenue Jean Jaurès dans le parc proprement dit. Le déplacement se déroule en 1963. La statue n’a plus bougé depuis lors. Documents collection particulière et Nord Matin 1962 Le bâtiment est finalement construit. Il comprend de beaux appartements de standing avec des balcons en façade. Un parking est installé sur le vaste trottoir. Photo Jpm La station ouvre sous la marque Total et prend en 1975 le nom station Relais du commandant Bossut » au n°118. On l’y retrouve jusqu’en 1986 sous la Résidence Barbieux. La station est vraiment placée sous l’immeuble, ouvert au rez de chaussée les pompes sont disposées au fond, dans l’angle formé par les deux murs. Les automobilistes y sont à l’abri des intempéries pour effectuer le plein. Des piliers, entre lesquels sont disposés des présentoirs, supportent l’immeuble en façade. La station ne survivra pas à la distribution des carburants en supermarché, et elle est aujourd’hui remplacée par une pâtisserie-salon de thé. L’emplacement de la station – photo Jpm En février 1986, la Voix du Nord titre La Brasserie Deher est proprement dépecée et transportée à St Omer ! ». Le journal explique que la brasserie a fermé ses portes en septembre 1985, mais que l’entreprise Bonnet Baudouin est chargée de récupérer le matériel racheté par les caves de St Arnould pour le réinstaller à St Omer, dans les locaux de l’ancienne brasserie artésienne, devenue ensuite la brasserie de St Omer. C’est la fin d’une histoire roubaisienne commencée en 1904. Document La Voix du Nord A cette époque, s’installe tout au bout de la rue du Luxembourg une brasserie coopérative qui prend le nom des débitants réunis ». D’après un encart publicitaire inséré dans le programme des fêtes de bienfaisance de 1925, elle démarre son activité le 21 mars 1905. Elle est à l’origine fondée par 11 actionnaires cabaretiers. Ces actionnaires seront plus de 300 en 1923, et elle doit son essor à ses principes si justes et si égalitaires, qui sont sa raison d’être ». Sa renommée grandit au fil du temps et elle supplante petit à petit bien d’autres brasseries roubaisiennes. Document médiathèque de Roubaix Les locaux sont situés juste avant la gare de débord de l’Allumette, entre la voie ferrée et l’extrémité de la rue du Luxembourg.. La brasserie s’étend peu à peu en 1910, on construit sur un terrain resté libre une malterie et un logement pour le directeur de la brasserie ; en 1922, un bâtiment à étage le long de la gare de débord s’ajoute aux autres, et en 1927, une écurie pour 15 chevaux… Documents archives municipales et la Voix du Nord La brasserie prend en 1974 l’appellation brasserie Deher dans le Ravet-Anceau, nom hérité d’une de ses productions phares, la bière Deher. Elle aura eu au final, une existence très longue, et les roubaisiens lui auront constitué une clientèle fidèle. C’est l’une des dernières brasseries locales à disparaître. Document Médiathèque de Roubaix Nous avons pu obtenir le témoignage de M. Meyfroodt sur l’histoire du garage de l’avenue Motte. Laissons-lui la parole… Après avoir effectué le début de ma carrière en qualité de chef de vente chez Simca , j’ai fait construire mon propre garage en 1971 sur les terrains, jardins ouvriers mis en vente par Motte-Bossut, qui jouxtaient l’usine et que j’ai achetés à Monsieur André Motte. M. Meyfroodt chez Simca Lille – Photo collection personnelle Après avoir obtenu le permis de construire, la construction a démarré et j’ai choisi de représenter la marque Renault en accord avec la succursale située à l’époque Boulevard Gambetta à Roubaix. Document Nord Eclair – 1975 – Archives municipales Après quelques années d’activité avec Renault, en 1978 je fus contacté par VAG France Volkswagen Audi Group qui était à la recherche d’un nouveau concessionnaire car celui de Villeneuve d’Ascq, la CDA, avait basculé chez Peugeot. En choisissant de changer de marque, j’ai accepté de reprendre l’ensemble du personnel de la CDA qui était spécialisé sur ces marques allemandes Volkswagen-Audi, ce, en plus de mon propre personnel. Sur la photo de l’inauguration sur laquelle je suis à droite ; à droite se trouve Monsieur Ghyssels Président du Directoire De Volkswagen France. Vous pouvez également y redécouvrir les voitures de 1978. Je passais également du statut de Sarl Garage du Nouveau Roubaix » en SA GNR , c’est-à -dire Société Anonyme Garage Nouveau Roubaix. Documents Nord Matin – Janvier 1978 et Nord Eclair – Février 1978 – Archives municipales Après avoir stocké pendant plusieurs années, mes véhicules d’occasion sur le parking ce, par tous les temps, j’ai pris la décision , en 1975, de faire construire une grande extension à mon garage afin que toutes ces voitures soient à l’abri des intempéries. Documents Archives municipales – 1975 Il est vrai qu’avant la construction du 2ème bâtiment de la concession Volkswagen-Audi, les véhicules neufs et d’occasion étaient stockés sur notre parking, et nous avons rapidement constaté que les peintures de ces voitures étaient endommagées par les retombées de suies acides provenant de la grande cheminée de l’usine Motte-Bossut. Devant l’étendue des dommages, nous avons été dans l’obligation de suspendre les livraisons des camions de transports de voitures neuves en provenance de VAG-FRANCE à Villers Cotterêts. Les inspecteurs de VAG-FRANCE se sont déplacés pour constater les dégâts, car nous étions contraints de repeindre les voitures…. neuves, principalement les métallisées, plus fragiles. Devant le nombre de véhicules touchés, la direction de Motte-Bossut dut se rendre à l’évidence et fut contrainte de remplacer la grosse chaudière d’usine alimentée alors en fuel par une nouvelle installation au gaz. Cela créa un froid qui ne fut heureusement que passager. L’incident, onéreux pour les deux parties, fut clos. Je fus concessionnaire pour cette marque jusque 1983, et vendis mon affaire à Christian Leclercq. » Documents Archives municipales – 1975 Remercions qui, après avoir consulté le précédent article sur le sujet, nous a contacté et a accepté de témoigner. Bel exemple d’interactivité que chacun peut suivre ; n’hésitez pas à apporter votre propre témoignage pour enrichir les sujets des blogs.
Toutsemble comme un retour une année en arrière, ou presque, quand le confinement total a été décidé par le président de la République, Emmanuel Macron. En cette fin mars 2021, « la marchandise a été reçue. La nouvelle collection est là . On a tout étiqueté ! La nouvelle vitrine installée ».
Accueil Hauts-de-France Montreuil Sous un soleil radieux, le cortège composé de chars, géants et majorettes a mis l’ambiance dans les rues de Fruges. Il y avait du monde sur le parcours. Article réservé aux abonnés Article réservé aux abonnés Pour lire la suite de cet article Abonnez-vous à partir de 1€ à notre offre numérique. Sans engagement de durée. ESSAYER POUR 1€ Vous êtes déjà abonné ou inscrit ? Se connecter L'info en continu 14h36 Musique Video Cheb Khaled sort un nouvel album, son premier album depuis 2012 13h41 International Ukraine Antonio Guterres attendu à Odessa, les combats se poursuivent dans le Donbass 13h29 Roubaix Roubaix des violences urbaines ont éclaté à l’Alma après des opérations anti-rodéo 12h49 International Optimisation fiscale Olaf Scholz sommé de s’expliquer dans l’enquête sur les Cum-ex Files » 12h21 International Face au réchauffement climatique, le Groenland veut contrôler l’arrivée des bateaux de touristes Toute l'info en continu >
Braderiedes commerçants. Le 17 July 2021 de 8H00 à 19H00 Bourses & marchés Crédit pixabay Le samedi 17 juillet 2021, de 8h à 19h, le stationnement et la circulation des véhicules seront interdits dans les rues et places suivantes : place du Marché aux Poissons, place du Marché Vert, rue des Chevaliers (tronçon compris entre la place du Moulin et la place du Marché Vert) rue
Perdue dans mes milliers de pellicules, je viens de retrouver le négatif d'une photo prise dans les années 70 à partir d'un plus ancien document dont j'ignore aujourd'hui d'où il provient ! Bien vite, je viens de le scanner et je le propose aux anciens Bizétois pour identification des gens bénévoles qui s'y trouvent ! Notez ce détail ils portaient un brassard tricolore au bras gauche ! Pourquoi cette photo-là ??? Il s'agit du.... Comité de Fêtes du Bizet, des années 1950 ! On y reconnait entre autre le bourgmestre Victor Huys, Charles Logie, Arthur Demoen au micro, ...et...à votre bon plaisir de tenter de les reconnaître ! A programme de cette époque ils prévoyaient... - animation musicale des rues avec "disques demandés" - concours de pinsons - démonstration de chiens de défense - course à pied, course cycliste par le CCB - tombola des commerçants - concert apéritif sur kiosque - fête de nuit sur kiosque avec spectacle, rue Duribreu - défilé carnavalesque avec groupes folkloriques, musiques et la Fanfare St-André - grande braderie des commerçants le lundi avec recherche d'une "miss braderie" - raccroc pour finir la ducasse - manèges éparpillés dans le village A peine publiée, une lectrice me fait parvenir une photo de la même époque illustrant un rassemblement des "pinsonneux" amateurs de pinsons devant leur local, au Lion Belge, de la rue du Touquet, où habitent aujourd'hui nos amis Lily et André S. que nous remercions.
Elleest confirmée par un communiqué qui indique que cette braderie aura lieu vendredi 3, samedi 4 et dimanche 5 septembre. Les commerçants participant à cette vente devront mettre en place des
Lassociation des commerçants tient sa braderie samedi. Dimanche, elle sera ouverte aux camelots et aux particuliers.
Braderiedes commerçants de la station. Organisé par l'Association des Commerçants de Neufchâtel-Hardelot. Plus d'info. les mercredis jazz. 24 août 2022. Concerts Jusqu'au mercredi 24 août 2022 à Le Touquet-Paris-Plage Vivez un été jazzy au Touquet-Paris-Plage ! Pour sa 13ème édition, les Jazzmen et Jazzwomen de la scène internationale vous
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braderie des commerçants le touquet 2021